Jusqu’au XVIIe siècle, les jardins restent l’apanage des classes aisées. Seuls quelques privilégiés en possèdent. Ces jardins privés ne seront ouverts qu’avec parcimonie à un public restreint.
Faute de pouvoir y accéder, la population se promène aux abords des remparts et se rassemble aux portes des villes, dans les espaces dégagés de prairies ou de plaines.
Le modèle du jardin hausmannien va rapidement devenir la référence du Jardin Public et se répandre à travers tout le pays. Cette réinterprétation du jardin à l’anglaise répond en effet en tous points aux attentes de la société française de la fin du XIXe siècle : voir et être vu dans de larges allées bordées de bancs, ombragées de platanes ou de marronniers auxquelles on accède parfois en attelage, se rencontrer dans les restaurants ou buvettes ou le long des sentiers détournés.