Archives pour la catégorie > A la recherche du paradis perdu

> Quelques définitions (texte)

Jardin : du bas latin gardinium, « jardin clos », le mot se dit « garten » en allemand, « garden en anglais » et « giardino » en tialien.

Verger : du latin viridis, « vert », le mot désigne une parcelle plantée d’arbres fruitier : pommier, poiriers, cerisiers, abricotiers…

Potager : cette expression date du XVIe siècle et désigne le jardin qui fournit les légumes du pot, le récipient où cuit le potage

Jardinage : « art de planter, décorer & cultiver toutes sortes de jardins ; il fait partie de la botanique » – Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné

> A la recherche du Paradis perdu : présentation (texte)

Face à une nature imprévisible et souvent hostile, aussi dure à cultiver qu’à domestiquer, les hommes n’ont eu de cesse de vouloir retrouver un jardin généreux, rassurant et luxuriant. Un jardin où délivrés des agressions, de la faim, de la maladie et de la mort, ils connaîtraient enfin une vie accomplie et sereine.

A la recherche du paradis perdu retrace les grandes pages de cette quête depuis l’antiquité jusqu’à aujourd’hui. Une quête où des rois, des jardiniers et des artistes, des nobles et les plus humbles ont eu le sentiment, la joie et la satisfaction, au moins l’espace d’un instant, d’avoir recréé ce paradis perdu.

Pour chaque époque, le jardin se lit comme l’image inversée du monde réel. Le paradis de l’Antiquité est un oasis de fraicheur dans un univers dominé par le désert. Le jardin littéraire du Moyen Age se veut clos et habité par l’amour et la douceur dans un monde de violence et de négation de l’individu. Le jardin de la Renaissance et de l’époque classique se présente comme le triomphe de la raison et au pouvoir du prince dans à un monde encore largement dominé par la religion et l’Eglise. Le jardin romantique est une nature paisible et nostalgique dans une civilisation bouleversée par l’explosion urbaine et l’accélération des innovations technologiques.

Alors que dire du jardin d’aujourd’hui ? Alors que la ville est devenue le lieu de la mobilité il semble bien que les espaces verts soient devenus le lieu par excellence du repos autorisé…